Art, after all, is one of the places where the pursuit of happiness gains focus and purpose and starts expanding outward, to aid and abet that thing called the greater good.
Roberta Smith in The New York Times
Art is for the living. If someone has lived creatively and you are grateful, for goodness sake, write them a letter, or create a website about them; get an article about them published if you have the opportunity, or if you are an editor, commission tributes while she or he can read them.
Jonathan Jones in The Guardian
J’étais donc en train de préparer la salade quand me trottait dans la tête la chanson de Brassens Le vent:
Si par hasard,
Sur l’pont des Arts,
Tu croises le vent, le vent fripon,
Prudence, prends garde à ton jupon…”
Mon enfance a été bercée par Brassens. Ses ritournelles ont une place dans ma mémoire. Mais j’y pense rarement de nos jours. Tout en continuant à nettoyer mes feuilles de frisée rouge, de boston et de romaine, je me suis demandé ce qui avait pu provoquer cette résurgence.
Je me suis alors souvenu que, la veille, j’avais vu cette histoire (et cette image) adorables dans un diaporama du nytimes.com à propos du nouveau dessin animé Cars2.
Traduction rapide:
John Lasseter, le réalisateur du film, raconte: “C’est notre endroit préféré au monde: en plein milieu du pont des Arts. C’est arrivé par un ami, un artiste de dessins animés à Paris. Il nous a invité à diner et, dans ses explications sur l’itinéraire il y avait: Traversez le pont des Arts, arrêtez vous au milieu, tournez vous vers l’Île Saint-Louis, embrassez vous, repartez. Et donc nous l’avons fait.”
Dans cette image, M. Lasseter et sa femme sont représentés par des amoureux Citroën.
Et comme j’ai eu une 2CV dans ma jeunesse, que j’ai conduit les ID et DS de mon père, plus Brassens = un moment romantique et total madeleine.
La salade était super.
Après avoir appris la nouvelle sur cyberpresse, je suis allé visité le site de la Biennale de Montréal.
Parmi les artistes exposés figure Guido Molinari, et le site de la Biennale me donne le site de sa fondation, que je vais visiter. On y montre entre autres quelques toiles.
Quelques minutes plus tard, je vais faire ma visite quotidienne au site boingboing. Quelle n’est pas ma surprise de voir surgir dans une publicité plutôt amusante des années 70 le motif d’une toile de Molinari que j’ai vue quelques instants auparavant!
Pour en avoir le coeur net, j’ai un peu “égalisé” l’intensité des couleurs… et voilà:
Hahaha! J’aime le choc des cultures. :-)
N’affichant pas ma date d’anniversaire sur les médias sociaux, les voeux que je reçois durant cette semaine-là sont tous d’agréables surprises. Il y a quelques fidèles parmi famille et amis, mais aussi des manifestations nouvelles ou irrégulières. Tout est toujours très agréable.
Mais la palme de la surprise va cette année à… Google!
La veille de mon anniversaire, j’allais consulter Google comme je le fais 20 fois par jour. Au lieu du logo habituel figurait un doodle avec cadeau, gâteau, bougie et serpentin.
Bon, quoi cette fois-ci? me dis-je en déplaçant le curseur sur le doodle, pour y faire apparaître le texte qui chaque fois explique l’occasion.
Et quelle ne fut pas ma suprise de voir:
Franchement: Wow!
L’espace de quelques secondes, Google m’a émerveillé!
Bien sûr, famille et amis, je vous aime beaucoup plus que Google parce que vous êtes vivants, en chair et en émotions.
Mais quand même, Google, quand même: très bon coup, bravo. Et merci. :-)
Je ne saurais trop recommander la visite que fait le NYTimes à cet ermite dans le désert du Texas, avec les splendides photos de Tony Cenicola.
L’article de Penelope Green.
Le diaporama du nytimes.com.
John Wells raconte lui même sur son site The Field Lab tous les processus de construction et tient le journal de ses aventures dans son blog.
La plupart du temps, je fais des pieds et des mains pour trouver les références d’un photographe mais, coup de chance, Tony Cenicola a été photographié par John Wells pendant qu’il faisait son reportage. :-) L’occasion est trop belle:
